One Climate One Challenge is a voluntary project with the aim of reporting on climate change and solutions to build a low-carbon world.
We travel and meet people. People including scientists, experts, innovators, citizens. People working for local and national authorities, small and
large companies from the private sector, research institutes and NGOs. And we report on their actions.
Episode 1 refers to the first trip which took place in 2012. We mainly talked
about locally-specific topics related
to climate change. For each of these topics we published an article. For instance, we wrote about forests in Easter Island, the unique Colombian Paramo ecosystem and artificial
glaciers in India. We were on local TV twice! Back home we published a book gathering the 14 articles we wrote.
The 2016-2017 Episode 2 took a similar path.
This time we focused and reported mostly on solutions. Good examples of sustainable solutions, in the fields of transportation, housing and industry
for instance. The purpose was to share an idea of what a low-carbon city can look like. We are glad we could talk about solutions which are quite unknown: buses retrofitted to electric, mobility
as a service, organic solar energy, home electricity storage, urban geothermal energy, in-situ water recycling for buildings, energy-saving architecture!
We published a second book, gathering the articles from Episodes 1 and 2.
We hope these reports will help the readers be better informed of the “challenge” that climate change represents for humankind, and to
motivate them to be part of the switch to a sustainable society.
Flygskam
All the flights we took may be seen as a contradiction in this story. We took planes in order to jump from one continent to another. Each flight resulting in a significant amount of carbon emissions. The reason for this contradiction is that at the beginning of our project we were not fully aware of the carbon impact of flying. We did not know the figures. Today we take the plane very rarely.
Today we are asked about this contradiction, which we see as a good sign since it shows how we have evolved as a society since 2011 and also since 2016. Understanding the link between climate change and individual action is not easy. Changing behavior to reduce one’s carbon footprint is a long path which we took almost 20 years ago. Today we keep our individual direct and indirect carbon emissions as low as we can.
#Flygskam: Swedish for "Flight Shame". The fight against climate change has led many to rethink the way they travel and, in Sweden, this new word flygskam was invented for the shame associated with flying.
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Alban (vendredi, 12 février 2021 17:04)
Bonjour,
Je trouve votre projet intéressant. Néanmoins, il n'est pas vraiment fait mention de la manière choisie pour tourner 2x autour de notre jolie planète. Avez-vous utilisé un voilier ? Je vois que vous prônez les "low-tech" et écrivez également qu'il faudrait "[…] moins prendre la voiture et l’avion […] Peu de personnes peuvent opérer cette conversion par elles-mêmes, la majorité a besoin d’être guidée. […] Ralentir signifie aussi moins d’émissions. De manière générale, notre rythme de vie devrait ralentir. […] éviter un vol en avion fait une grosse différence."
Je suis d'accord avec vous, l'avion étant le mode de transport avec la plus forte émissivité de g_CO2/km.passager, d'autant plus lorsqu'on compte l'effet multiplicatif dû aux trainées de condensation et à l'émission de NOx (x2 à x3). Comme vous parlez de "réduire nos émissions" (ce qui exclut logiquement la compensation dont certains sont friands pour se déculpabiliser ?), j'aimerais savoir comment vous avez réussi à concilier vos aventures et le fait de tendre vers les 2 tonnes_CO2/an.personne. Je suis vraiment intéressé par la réponse, étant également engagé dans cette voie (je suis pour l'instant juste en dessous de 5 tonnes_CO2/an, mais je cherche à encore améliorer ce score :) ). A défaut, avez-vous un bilan carbone (compensation exclue) imputable à votre projet ?
Merci !
Carolina et Frédéric (dimanche, 21 février 2021 00:04)
Bonjour Alban,
Merci pour votre commentaire.
Depuis 15 ans nous avons parcouru un chemin d’apprentissage et de changement personnel. Il nous amène à changer nos habitudes (une fois qu’on a compris, on n’est plus le même ;-). On en apprend tous les jours et on a encore beaucoup à apprendre ! Quand nous sommes partis, ce sujet de l’avion n’était pas du tout visible et nous n’avions pas connaissance des chiffres et comparatifs, hélas. Globalement le sujet du climat est aujourd’hui bien plus visible qu’il y a 10 ans, et heureusement. C’est pour ça que c’est aujourd’hui et pas il y a 10 ans (ou même 5 ans) qu’on nous fait ce commentaire sur l’avion. Cela montre que de plus en plus de personnes sont informées. Et c’est tant mieux.
Soyons clairs, notre voyage n’est pas compatible avec l’objectif de 2 tonnes par an. Aujourd’hui nous mesurons, comme vous, notre empreinte carbone, et nous sommes également sous les 5 tonnes de CO2 par an.
Et on ne s’arrête pas là. En tant que citoyens, nous avons aussi un impact par notre vie professionnelle. Par ailleurs Carolina est conseillère municipale d’une ville de taille moyenne, et porte notamment le sujet de la transition. En parallèle nous participons à des projets pour définir des solutions bas carbone et les mettre en avant.
Concernant la « compensation », aujourd’hui nous utilisons le terme de « contribution financière ». En effet on ne peut pas « annuler » des émissions de CO2 (une fois émises les molécules de CO2 resteront dans l’atmosphère très longtemps). Cette « contribution financière » s'accompagne d'une démarche de réduction des émissions bien évidemment (: